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De Plancy à Troyes

Cette première partie de la traversée du département emprunte d'anciennes voies romaines, attestées, et toujours indiquées sur les cartes IGN actuelles. Ces voies reliaient Reims à Troyes en passant par Epernay, Vertus et Pleurs, avant d'entrer dans l'Aube par Plancy. A partir de Plancy, deux voies parallèles s'offrent au marcheur ; celle (médiévale ?) des Grandes Chapelles, et celle (romaine) de Rhèges. Ces deux voies très proches traversent des paysages quasi lunaires en hiver ; ceux de la plaine champenoise et de ses grandes culrures. Peu ou pas de relief, quelques arbres ou bosquets isolés, rien n'accroche l'oeil du promeneur si ce n'est le charme des villages traversés.

Abbaye Sous Plancy et Plancy l'Abbaye

La première partie du village de Plancy est l'ancienne commune Abbaye-sous-Plancy, fusionnée avec Viâpres Le Grand et Plancy en 1972. Un prieuré dépendant de l'Abbaye de Molesme y précéda à la fin du XIe siècle la fondation de l'abbaye. L'église des XIIe et XVIe siècles devait être à l'origine une église prieurale, dédiée à Saint Martin.

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L'église d'Abbaye sous Plancy  

Plancy fut donc le site d'une abbaye, cistercienne (?), mais avant cela celui d'une place forte mentionnée dés le XIe siècle. L'un des seigneurs des lieux, Miles de Plancy, s'illustra au XIIe siècle dans les croisades et devint Sénéchal de Jerusalem. Le village fut acheté à la fin du XVIIIe siècle par la famille Godard d'Aucour, toujours propriétaire de la très belle propriété qui se situe sur les rives de l'Aube. L'église de Plancy serait l'ancienne église de l'Abbaye (?), dédiée à Saint-Julien.

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L'église de Plancy L'Abbaye
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Entrée du Château Plancy au début du XXe siècle    

 

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Rhèges

C'est ici qu'aboutit la voie romaine de Troyes à Rhèges. Le village abritait autrefois un prieuré de l'ordre de Cluny. Son église Saint-Michel date du XIIe siècle, et fut remaniée au XVIIe.

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L'église de Rhèges L'église au début du siècle

 

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Premierfait

Petit village isolé dans la plaine champenoise, Premierfait possède un jolie église du XIIe siècle, dédiée à Saint-Laurent, qui abrite de très beaux vitraux du début du XVIe siècle. Le traducteur latin du XIVe siècle, Laurent de Premierfait, est originaire de ce village.

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L'église Saint-Laurent La plaine Champenoise  

 

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Les Grandes Chapelles

L'Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul date des XIIe et XVIe siècles, et présente sur la porte de son portail occidental un discret Saint-Jacques surmonté d'une coquille. L'église renferme des fresques murales du 16e siècle en cours de restauration, ainsi que des reliques de Sainte Pétronille, servante ou fille, selon les hagiographes, de Saint Pierre, et patronne, au moyen âge, de la France, elle même "fille" de l'église de Rome. Parmi les autres intérêts que présente le mobilier de l'église, une superbe chaire en bois du XVIe siècle et une très belle vierge allaitante en pierre polychrome du XVIe siècle également.

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L'église Saint-Pierre-Saint-Paul Saint-Jacques    
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Vitrail Fresque datée de 1598 Piscine gothique La Vierge allaitante un saint évêque
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La châsse de Sainte Pétronille La chaire à prêcher      

 

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Chapelle Vallon

Anciennement appelé les Petites Chapelles, ce village abrite une superbe église Saint-Pierre-Es-Liens du XIIe siècle, liée à l'Abbaye de la Charité Sur Loire, puis à la Commanderie templière de Troyes, qui avait une maison dans le village. Une chapelle Sainte-Geneviève marque l'endroit où la Sainte aurait fait halte en traversant la Champagne au Ve siècle. 

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L'église Saint-Pierre-Es-Liens
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De magnifiques courbes romanes Le portail oriental et ses coquilles
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Quelques vitraux    
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L'ancienne voie romaine de Plancy / Rhèges    

      

 

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Pont Sainte Marie

La voie de Rhèges ou des Grandes Chapelles aboutit au lieu dit de la Croix Blanche, quartier de la commune de Pont Sainte Marie. Cette commune fut le site du premier pont au Nord de Troyes à l'époque gallo-romaine, et fut tout au long du moyen-âge le lieu de passage des voyageurs venant de Reims, qu'ils fussent marchands de foires ou pèlerins. Son église Notre-Dame-de-l'Assomption date du XVIe siècle et offre un mariage harmonieux entre les styles gothique et renaissance. De belles coquilles de bois sont visibles à la croisée des trois pignons de sa façade.

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L'église Notre Dame de l'Assomption Portail oriental
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Les superbes motifs renaissance des portails de la façade
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  Coquilles et Saint(e)s sur la croisée des pignons
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Intérieur Une belle coquille Superbe grisaille
du XVIe siècle

Après Pont Sainte Marie, le voyageur traverse le faubourg Saint-Jacques avant d'arriver à Troyes. C'est dans ce faubourg que se troubait autrefois le prieuré Saint Jacques, situé au croisement des routes de Pont Saint Marie et de Saint Parres aux Tertres. Il s'agissait d'un prieuré conventuel de l'ordre de Saint Benoît, mentionné dés le XIe siècle, qui fut rattaché à l'ordre des Mathurins en 1593. L'église fut détruite à la révolution, et les bâtiments conventuels furent occupés par une filature de laine puis une usine de sparterie (tissus). Il ne reste plus rien aujourd'hui de l'ancien prieuré sauf peut-être les vestiges d'un mur d'enceinte ; le terrain est occupé par une grande maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle et par un supermarché.

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Le prieuré sur le plan de Parizot de Nîmes (1697)

Le prieuré au début du XXe siècle

 
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