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De Troyes à Etourvy

En quittant la ville de Troyes par la Porte aux Mystres près de l'Eglise Saint-Nicolas, le chemin traverse la commune de Saint-André les Vergers, qui abritait jusqu'à la Révolution l'Abbaye Montier La Celle, fondée par Saint-Frobert (un évêque Troyen) au VIIè siècle. On traverse ensuite les quartiers de La Croix Blanche, la Fontaine Saint-Martin, les Gros Chemins pour arriver à Rosières Près Troyes. De là, le chemin suit à quelques kilomètres de distance le tracé de la Seine, en passant par les villages de Saint-Léger, Moussey, Isle Aumont, Vaudes pour arriver à Rumilly les Vaudes, où le chemin traverse les champs qui bordent la forêt d'Aumont et de Chaource, en passant à proximité de la ferme Saint-Jacques, puis par Lantages, Chaource, Lagesses, Maisons lès Chaource, pour qitter le département au niveau d'Etourvy et se diriger vers Tonnerre et Auxerre.

 

Rosières près Troyes

Petite commune résidentièle de l'agglomération Troyenne, Rosières (de roseaux, le village fut établi sur une zone marécageuse) ne possède pas d'église paroissiale, mais une jolie chapelle du XVIe siècle, dédiée à Sainte Scholastique, soeur de Saint-Benoît. Cette chapelle était rattachée à un prieuré de bénédictines, qui remplaça au début du XVIIè siècle un couvent de Chartreuses. On trouve aussi sur cette commune un beau château du XVIè siècle, où le conteur Charles Perrault aurait résidé et trouvé l'inspiration pour quelques uns de ses contes...

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L'entrée du Château La chapelle Sainte Scholastique, en cours de restauration

 

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Saint-Léger Près Troyes

C'est à un Saint bourguignon qu'est dédié le village et son église paroissiale ; Saint-Léger, évêque d'Autun, vécut au VIIè siècle et fut un défenseur de l'autonomie de la bourgogne de l'époque (Burgondie) contre la conquérante Neustrie (province du Nord de la France). Pour éviter la famine aux habitants d'Autun, il se livra à Ebroïn, maître du Palais du Roi de Neustrie Clotaire III, qui lui fit couper la langue et bruler les yeux. Léger mourrut assassiné dans une forêt normande en 679.

L'église de Saint-Léger date du XVIe siècle, et abrite de belles verrières du XVIe siècle, où l'on retrouve notamment Saint-Roch et Saint-Jacques. Son cimetière abritait autrefois une superbe croix de pierre dîte du Champ du Repos, actuellement conservée au Musée du Louvre.

Le village appartenait au XVIe siècle à la famille de Marisy, dont les armes sont représentées dans les verrières de l'église.

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L'église Saint Léger
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La croix du Champ du Repos au Musée du Louvre  

A visiter : le site de Saint-Léger près Troyes sur http://assoc.wanadoo.fr/saintleger2/region5/10a.htm

 

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Moussey

Le village de Moussey est lié à la famille de Mesgrigny, qui acquit le château de Villebertin en 1580 et qui possédait une chapelle dans l'église Saint-Martin, où l'on voit encore une inscription funéraire à la mémoire de la Marquise de Mesgrigny datée de 1832. L'église, du XIIe siècle, offre un bel exemple d'art roman, tout particulièrement les arches et chapîteaux de son porche. Elle abrite quelques fragments de verrières et des statues du XVIè siècle.

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L'église Saint-Martin Les chapîteaux romans du porche

 

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Isle Aumont

L'histoire d'Isle Aumont est plus riche que le village actuel ne le laisserait penser ; un des premiers monastères de la région s'y serait établi à l'époque mérovingienne, comme en témoignent les sarcophages exposés dans l'église. Le Comte de Champagne Hugues de Troyes y fit bâtir un château, à côté duquel Robert de Molesme fonda un prieuré bénédictin en 1097.

L'église Saint-Pierre comporte deux nefs, l'une qui date du XIIè siècle et correspond au prieuré de Saint-Robert, l'autre des XVè et XVIè siècle et qui était destinée aux paroissiens. Sous le clocher on aperçoit les fondations de l'église du Xè siécle qui a précédé le prieuré. L'église abrite aujourd'hui quelques superbes exemples de l'école de sculpture Troyenne du XVIè siècle, dont un magnifique Christ assis ainsi qu'un retable en pierre représentant les douze apôtres. Une coquille est sculptée sur la base d'un des piliers du choeur de l'église du XIIe siècle.

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L'église Saint-Pierre Les structures de l'église du Xe siècle
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Christ assis Saint-Loup Vierge et donateur Saint-Joseph et l'enfant Saint-Jacques parmi les douze apôtres
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Saint Roch La coquille      

 

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Saint-Thibault

Un village et son église nous rappellent l'histoire de ce pèlerin champenois du Moyen âge ; Thibaut, fils du Comte Arnoul de Champagne, fut élevé à Provins et destiné à une carrière militaire, carrière à laquelle il décida de renoncer pour se consacrer à une vie religieuse, faite de retraites spirituelles et de pèlerinages (à Compostelle et à Rome).

L'église du village qui datait du XVIè siècle fut frappée par la foudre en 1924 et reconstruite peu après, conservant seulement de l'édifice d'origine son portail orné de la statue équestre de Saint-Thibaut. L'aigle posé sur sa main gauche a malheureusement disparu.

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L'église Saint-Thibault Vestige de l'église du XVIè siècle ; Saint-Thibault à cheval   L'église du XVIe siècle

 

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Vaudes

Rattaché à l'Abbaye de Molesmes, qui avait de nombreuses possessions dans les environs (voir plus bas le Manoir de Rumilly les Vaudes, le village de Vaudes abrite une jolie église dédiée à Saint-Cler ou Clair, dont la construction remonte aux XIIe et XVIe siècles. La petite niche avec coquille au dessus de la porte abritait autrefois une statue en bois de Saint-Cler. 

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L'eglise Saint-Cler Une coquille  

 

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Rumilly les Vaudes

C'est avec avec le comte de Champagne Hugues de Troyes que l'histoire de Rumilly les Vaudes rejoignit celle de l'Abbaye de Molesme ; le comte céda en effet en 1104 une part de ses droits sur le village aux abbés dont il avait financé l'installation à Molesme quelques années plus tôt. Les abbés s'établiront au XVIè siècle dans le Manoir aux Tourelles, superbe édifice renaissance.

L'église Saint-Martin est contemporaine du manoir ; on doit sa construction à Jean Colet, curé de Rumilly et chanoine et official de Troyes, dans les premières décennies du XVIè siècle. Son plan aurait été dessiné d'après celui de la cathédrale de Troyes. Elle présente un superbe portail, très chargé en sculptures et gargouilles, de très belles verrières ainsi que de beaux exemples de sculptures de l'Ecole Troyenne (François Gentil y aurait oeuvré), qui ont malheureusement perdu leur polychromie ; parmi ces dernières on remarque un beau Saint-Jacques. A noter également la coquille sur la base du pilier droit du portail principal, qui rappelle, au même titre que les coquilles qui entourent le blason du Manoir des Tourelles, que Rumilly est une étape de pèlerinage. Une église plus ancienne existait sur un lieu dit "les fontaines Saint-Thomas" ; elle était placée sous le vocable de Saint-Barthélémy.

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Le manoir des Abbés de Molesme Blason et coquilles
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L'église Saint-Martin  
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Quelques coquilles L'autel La nef Saint-Thomas
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Saint-Jacques Quelques belles verrières du XVIè siècle  
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Rumilly en cartes postales anciennes    

 

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Vougrey

En quittant Rumilly les Vaudes, on longe le cours de l'Hozain pour traverser quelques lieux dits comme la Ferme Saint-Jacques et ses étangs, et la Chapelle d'Oze, site d'une ancienne communauté de nonnains fondé en 1145 par Geoffroy de Fournier, Vassal du Comte de Champagne, et rattachée à l'Abbaye de Molesme. 

La petite église de l'Assomption de Vougrey se tient un peu à l'écart du reste du village. Elle date du XIIe siècle, avec de nombreux ajouts plus récents. Non loin du village se trouvait, au lieu dit des Grands Prés, une vierge appelée Notre Dame du Chemin.

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L'église de l'Assomption  

 

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Lantages

L'église de ce village fut construite au XIIè siècle et considérablement remaniée aux XVè, XVIIIè et XIXè siècles. Des fouilles archéologiques ont attesté l'existence d'un habitat gaulois sur le village.

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L'église de Lantages Une croix dans les champs près de Lantages  

 

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Une variante à la traversée de Vougrey et de Lantages existe pour rejoindre Chaource ; elle est présentée dans le Topo-guide "Les coteaux du Champagne aubois", et permet de traverser la forêt de Rumilly les Vaudes. Les rencontres avec quelques chevreuils et sangliers sont possibles, et la traversée des belles allées forestières vaut vraiment le détour.

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Chaource

La petite ville de Chaource a des origines assez anciennes ; elle était située à quelques kilomètres du Pont Belin (aujourd'hui la Loge Pomblin) sur lequel se croisaient deux voix gallo-romaines ; celle de Troyes à Tonnerre et celle venant de Meaux. Des Francs s'y seraient installés au Ve siècle. Une tour en bois et une église en torchis et chaume y sont mentionées dés le IXe siècle, et au XIIè siècle, Chaource appartient au Comte de Champagne et à l'Abbaye de Montieramey. C'est de cette époque que date la construction de l'église actuelle (sanctuaire et choeur), construction qui se poursuit au fil des siècles et notamment dans les premières années du XVIe siècle.

L'église Saint-Jean Baptiste de Chaource est un véritable musée de l'école de sculpture du XVIe siècle. L'atelier de Chaource y a oeuvré, en particulier pour la réalisation d'une mise au tombeau exceptionnelle, mais aussi de nombreuses autres statues exposées dans la nef de l'église. Un Saint-Jacques de pierre (XVIIè siècle ?) se trouve au dessus de l'autel, un autre, peint cette fois, à l'entrée. Le portail extérieur nord a conservé un peu de sa polychromie, et on peut y voir quelques belles coquilles. Détail amusant ; les armes de la ville figurent sur un vitrail du XVIe siècle, et représentent deux chats et un ours, jeu de mot de l'artiste verrier ou des Chaourçois de l'époque ?...

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L'église Saint-Jean Baptiste Les armes de la ville
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Saint-Jacques le Mineur Saint-Jacques Saint-Jacques Saint-Roch La légende de Saint-Hubert
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La mise au tombeau Vue intérieure    
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Chaource au début du XXe siècle    

 

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Cussangy

Après Chaource, deux itinéraires sont possibles pour rejoindre Tonnerre par Etourvy. Le premier traverse le village de Cussangy, qui se situe sur le tracé de l'ancienne voie romaine de Troyes à Tonnerre. Son église, dédiée à Saint Léger, date du XVIe siècle ; elle remplaça sans doute une église plus ancienne et fut construite d'un seul jet, ce qui explique l'unité de son style. Le portail principal présente de nombreuses coquilles, mais l'évocation la plus intéressante de Compostelle tient dans une peinture murale du XVIe siècle qui représente Saint Jacques pieds nu, son baton et sa besace dans une main, un livre dans l'autre, et une superbe coquille sur son chapeau.

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Le portail principal et ses coquilles Vues extérieures
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le portail lattéral l'autel Saint-Jacques une coquille

De Cussangy, le chemin peut se poursuivre vers le village de Vallières, où l'église Ste Bénigne abrite une statue de Saint Jacques (l'église est en travaux, sa visite impossible actuellement), pour rejoindre ensuite Tonnerre par Prusy et Coussegrey.

A Coussegrey, un autel ou chapelle Saint Jacques surmonté d'une croix en pierre se trouve à l'entrée du village. La notice près du monument donne peu d'indication sur l'origine de la chapelle : "Erigée à la collation de Gerard de Noron et de ses héritiers", c'était une chapelle rurale. Au dessous de la croix qui est aussi en pierre est représentée en faible relief, le Christ au tombeau et les Saintes femmes.

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La chapelle St Jacques Le Christ au tombeau Bourdon et coquilles

 

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Lagesse

L'autre itinéraire passe par le village de Lagesse. Son église Saint-Martin date du XIXè siècle, et ne présente pas d'intérêt extérieur particulier. Le village lui est typique de ceux du sud de notre département, avec ses belles maisons et fermes en pierre. Un gîte d'étape de qualité, la ferme équestre de Lagesse ( http://www.ferme-equestre-lagesse.fr/ ) se trouve à quelques centaines de mètres du village, sur la route de Maisons lès Chaource.

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Arrivée sur Lagesse L'église Saint-Martin
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La croix près de l'église Le chemin vers Maison lès Chaource    

 

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Maisons lès Chaource

Le nom du village indique qu'il était une succursale de la paroisse de Chaource. Son église Saint-Sébastien fut construite au milieu du XVIè siècle, puis remaniée au XIXè.

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L'église Saint-Sebastien
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La grande marre du village et sa croix Une vieille croix de pierre sur le bord d'un chemin  

Le chemin se poursuit ensuite vers Tonnerre par Chesley et Etourvy.

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